Je ne pense pas une seule seconde que tu ce que tu m'as fait subir, bourreau, est juste le fruit d'un laisser-aller. Je pense que depuis le début, tu calcules, tu fais des plans, tu projettes.

D'ailleurs, j'ai des preuves, même si je voulais me mentir, je ne le pourrai sérieusement pas. Ou bien je me voilerai la face.

Qui appelle "tortue ninja", ou "le corbeau" une mère devant son enfant ? Un abruti, un pervers narcissique, ou tout simplement quelqu'un avec un mauvais fond ? Car c'était quoi le but : je ne pouvais l'entendre, mais ma fille, oui. C'était la faire souffrir elle, pour m'atteindre ? (encore...) Tu avoueras que ce n'est pas le signe d'une très grande intelligence. D'ailleurs, tu devrais peut être lui demander, si et comment je parlais de toi en sa présence, histoire de faire la diffèrence ? A moins bien sûr, qu'elle ne mente irrémédiablement, pour le plaisir de te contrarier ? Non, elle te ressemble, mais pas à ce point-là, non non... Elle pense, elle ; elle n'a pas été éduquée par la télé. Elle ouvre un bouquin au moins une fois par jour, elle.

D'ailleurs, on l'avait pas la télé. Tu le sais bien, puisque tes parents m'ont dénoncée aux services sociaux...Avec ça pour argument. Crise de rire quand même. L'assistante sociale arrive, j'ouvre la porte, et là, elle me sort en souriant "Alors madame Martin, vous n'avez même pas la télé ?" Ben non... On a des films, le vidéo club, la médiathèque, des jeux, on aurait pas le temps.

Mais bon, c'est sûr que lorsque l'on fait des enfants par convention sociale, la télé, c'est quand même bien pratique. Par contre, ça forme pas des intellectuels...

Tu prends du plaisir, bourreau, à maintenir la situation : tu as du "pouvoir" sur moi.

Enfin, c'est ce que tu penses.

Tu te crois bien à l'abri, bourreau, derrière les apparences. Tu n'entends pas le chant des pirates... Tu crois à tes certitudes comme le ver à sa merde. Le monde ne se contente pas de ça, hélas, et tu vas apprendre à tes dépends, bourreau, que ton pain retourné, c'est le signe de la honte. Que les autres aussi, comme toi, détournes les yeux pour savourer leur confort quotidien et personnel. Tu vas apprendre, bourreau.

Et si tu lis Tolkien, tu apprendras comment l'on crée un troll : on torture un elfe jusqu'au bout, sans pitié.

C'est facile de torturer, bourreau, les hypersensibles. Simple.

Je te vois, bourreau, je te regarde. J'ai trop souffert, je n'ai plus peur. JE SAIS.

Je sais que rien ne sera pire, bourreau, que ce que tu m'as fait subir.

Tu est mon bourreau, je suis ta victime.

Tu vas devoir faire face à ta victime, bourreau : c'est toi qui la créée.

Elle est ta création.

Prenons du recul.

Que sais-je de tes relations avec tes "compagnes" ?

De R1, je sais qu'elle vient d'un milieu très pauvre, et qu'elle est jeune (22 ou 24 ans).

Je sais également que très tôt dans votre relation, il fut question de moi, puisque j'ai reçu un appel, en pleine nuit, de R1 se faisant passer pour une "assistante sociale", avec un excellent argument pour l'appel tardif (environ 2h du matin en métropole) : le décalage horaire.

Ben voyons...

Au débit, c'est clair, elle est bourrée. Je soupire. J'attends.

Ce qu'elle veut savoir : et si monsieur ne peut plus payer pour la maison, tout ça, qu'est-ce qui va se passer ? Et là, il s'est passé un truc auquel elle ne s'attendait pas, c'est que j'ai décris la situation telle quelle, toute simple. Et mes attentes : reprendre le prêt de la maison, histoire terminée. Du coup, elle redescends, la miss, elle se rend compte de la situation, elle est polie, elle raccroche.

J'en conclu donc que, en soirée alcoolisée dans ce couple, il était question de moi.

Selon belle-maman, le refus du divorce était en fait de la résistance passive face à l'éventualité d'un remariage. "Je ne peux pas me marier, mon ex-femme bloque le dosser".

Que sais-je R2 ?

Je sais qu'elle était d'une violence extrême, prenant parti en bloc contre moi, n'hésitant pas à chercher à humilier ma fille. N'a-t-elle pas dit que celle-ci était raciste ?

Je sais également qu'elle était au courant pour la communauté de biens, puisqu'elle m'a proposé 2000 euros pour que je signe "une lettre chez le notaire" afin qu'ils puissent acheter une maison. Etrange cet engagement pour une femme qui n'a aucun lien officiel avec bourreau.

Plus étrange est la suite des événements. R2 et bourreau ont un ami commun, qui pose sur fb en mode public avec son cannabis, R2, bourreau et l'ami en pique-nique, R2 en serviette éponge posant à côté d'un pied de cannabis. Résumons : bourreau s'est entouré. Un ami qui à accès au cannabis, et qui prend une place prépondérante dans la vie de R2, très proche de l'enfant de l'union. Le père de bourreau est témoin de la situation, il se rend sur place à cette époque. Bourreau à la vie qu'il s'est construite : dissolue, vouée à l'échec, avec une victime féminine.

Je sais que R2 à attaquée physiquement R1, je sais que bourreau est allé consulté après un coup porté par le frère de R1.

Je sais que bourreau n'a jamais eu l'intention de construire sa vie avec R2 : c'était couru d'avance que ce n'était que temporaire, qu'elle ne serait jamais acceptée par la famille, et qu'il n'en ferait pas l'épouse avec qui passer sa retraite. Qui connait bourreau sait cela.

R3, alors là c'est beaucoup plus intéressant.

R3 serait l'épouse officielle, et nous serions divorcés.

ok

Où sont les papiers ?

Bourreau, tu m'a fait une demande : "Je suis en bretagne, j'ai un papier à te faire signer, en 15 jours on est divorcé."

J'ai refusé.

Hors, en 2015, nous étions encore mariés. Je n'ai rien signé. Je n'ai rien reçu. Et tu serais remarié. D'accord.

Seulement, le dossier chez le notaire est encore vide, mon avocate n'a aucune nouvelle.

Je t'écris de la maison.

Nous sommes peut être "divorcé", mais alors, vous n'êtes pas mariés sous le régime de la communauté, et il ne peut y avoir de donation sur les "biens personnels" de monsieur.

Parce que ses biens ne sont pas personnels, ils font parti de la communauté de son premier mariage.

Alors alors ? Serait-ce un mariage d'amour ?

Moi, perso, ça m'aurait arrangée : l'amour donne des ailes, et je me voyais déjà tranquille à tourner la page de ce mariage pour le moins foireux avec bourreau.

Mais voilà, j'ai tellement bien mis en place mon réseau d'informations que à priori, peu comptait l'homme, pourvu qu'il ai la place.

Et là, l'angoisse qui s'installe, c'est, après "Ecoute, je ne sais pas si ma fille est morte ou vivante alors arrête avec tes histoires de fric" " après m'avoir collé R2 dans les pattes avec ses appels et ses textos de merde, si bourreau se fait arnaquer, c'est encore sur moi que ça va retomber.

Peut être me demanderait-il de "patienter" , et qu'un juge compréhensif (et aveugle et sourd) lui accordera des délais supplémentaires ?

Rien qu'à cette idée, j'ai des sueurs froides : purée, il va falloir que je gère le blog, nourrisse l'histoire pendant combien d'années ? Bon c'est vrai j'ai mes notes, mais j'espérais bien pouvoir cesser avant de les avoir toutes exploitées : c'est pas tout ça, mais je n'écris pas que ça, moi...

Notez, le livre final n'en sera que plus complet, c'est sûr.

Encore une fois, bourreau, je suis ta création, et ce livre, je te le devrais.

Les premiers signes évidents que bourreau ment.

Son retour à la maison... Son tout premier chez moi en fait. Je ne suis pas là, je suis invitée chez des amis, et je rentre le lendemain matin. Bourreau à manifestement beaucoup bu, à l'odeur dans la pièce, et aux écrits qu'il à laissé traîné sur la table : bourreau hurle à la mort son désarroi d'être rentré dans une maison vide. Bourreau aurais-t-il souhaité que je l'attende à tout moment, à toute heure du jour et de la nuit, et pourquoi ce désespoir flagrant et démesuré ? Parce que bourreau n'est pas amoureux, bourreau joue à être amoureux. J'ai pris ça pour un manque de maturité affective, en fait non. Bourreau ne sait pas ce qu'est qu'aimer. Il ne fait pas confiance. Il ne se réjouie pas du fait que j'ai des amis, et qu'ils m'invitent, il pleure sur le fait qu'il est seul un soir. Pour un marin du commerce, voilà bien un paradoxe : la solitude fait parti du métier...

Les choix professionnels de bourreau.

Bourreau se dit écologiste. Bien. Installation en couple : recherche d'emploi. Il y a un job intéressant : un navire de recherche en mer, dans un coin paradisiaque. Je le vois déjà, détendu, naviguer en paix et se cultiver auprès de scientifiques. Peut être même changera-t-il de voie, qui sait ?

Bourreau secoue la tête... "Pas assez payé".

Bourreau sera ira donc faire des ronds dans l'eau en mer du Nord pour dégazer, et fera du transport de passagers... Bref, ce qu'il y a de plus polluant.

Je vérifierai, mais je crois que c'est la première fois où j'ai sérieusement pensé à mon "mariage". Cet homme, ce n'est pas celui que j'ai rencontré il y a deux ans...

En fait, il te fallait l'expérience pour le pilotage. D'ailleurs, tu étais le seul à te présenter pour le concours. Je ne sais même pas si il y a eu un appel d'offre légal sur ce coup-là. Maintenant que je te connais bourreau, et ta famille, mon éventail de question s'est fait beaucoup plus large.

Bref, bourreau, tu n'est pas un écolo.

D'ailleurs, si tu l'étais, je ne serai pas, en ce moment, dans notre maison de St-Caradec en train d'écrire cette lettre. J'aurai revendu mon bien, et je vivrai ailleurs. Car l'écologie, ce n'est pas que les "petits oiseaux", c'est un tout. C'est le respect de l'humain. Et ne pas respecter les droits légaux d'une femme, c'est ne pas la respecter. L'écologie ne pratique pas l'eugénisme.

Lorsque je te rencontre bourreau, j'ai déjà deux recueils de poésie écrit. J'y parle de ma sensibilité à la nature, aux animaux, à la souffrance des humains. Tout est clair, tout est dit. J'écris depuis mes 17 ans (sérieusement, j'entends). J'ai de multiples nouvelles, mon cahier intime... Comme tous mes intimes, tu as connaissance de ces écrits.

C'est pourquoi j'affirme, bourreau, que tu m'as délibérément choisie, comme on sélectionne une "proie".

Je ressentais tes forts sentiments pour moi, ça, c'est indéniable. Mais je ne me doutais pas que, face à ton vide intérieur, tu choisirai de me détruire, plutôt que de te construire, toi.

D'ailleurs, c'est vrai, et tu le dis toi même : tu est tellement "occupé à d'autres choses".

Certes, bourreau, mais ces autres choses, c'est ta vie, pas la mienne. Je n'en contrefous, de ta vie. Rien à cirer.

Ce qui m'intéresse, c'est la mienne, et ce que je constate, c'est que tu y fais obstacle.

Il doit bien y avoir une raison ? Pourquoi tiens-tu tant à ce que ton nom figure sur ma carte d'identité ? Sur ma carte d'électrice ? Pendant tout ce temps ?...

Dis-moi, bourreau, la raison ?...

https://www.youtube.com/watch?v=7hhVeRqfcjo

Lettre à mon bourreau.